Hello Internet users,
Avec la marée noire récente sur l’ile Maurice, j’étais fâché et triste de cette pollution car je connais très bien ce lieu magnifique. J’ai pensé à Delphine Legay et tous les gens rencontrés en 1999. J’ai alors recherché des nouvelles de sa famille Legay en France et pu avoir une réponse.
J’étais volontaire pour Delphine Legay en 1999 sur l’île Maurice et Rodrigues pour l’aider dans sa recherche sur les mammifères marins. C’était tout au début de son programme et sans doute j’étais son premier assistant. J’ys suis resté un bon mois et gardé contact avec elle par la suite. Je pensais revenir un jour pour poursuivre ses travaux.
Mais elle est partie trop tôt en 2001.
Je peux pas oublier ma nage avec 8 cachalots ou les dauphins à long becs et travailler avec elle était unique. Nous étions connecté pour le même amour des cétacés et le hasard a fait que nous étions nés le même jour: un 25 janvier.
Voici des photos chaleureusement données par sa famille entre 1999 et 2001.
Aussi il a été édité un – Guide les baleines et les dauphins de l’île Maurice – et l’on parle de Delphine en introduction :
“Hommage à Delphine Legay (1973–2001):
Bénéficiaire d’une bourse de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la vocation en 1997, Delphine Legay étudiait à la Sorbonne à Paris, où elle rédigeait une thèse sur la biologie comportementale des cétacés. À l’île Maurice, Delphine fit découvrir « leurs» dauphins aux mauriciens et élabora un programme d’observation propice à la protection des dauphins.
Malheureusement, Delphine est décédée en 2001, alors qu’elle nageait avec les dauphins.
Passionnée et dévouée, Delphine a consacré toute son énergie, avec ténacité et professionnalisme, à mener à bien son projet d’observatoire à l’île Maurice. Elle a laissé de nombreux documents et photos de cétacés vivant dans l’océan Indien. Le travail qu’elle a commencé à l’île Maurice faisait partie du premier observatoire de baleines de la région. Née de mère mauricienne, Delphine est venue à l’île Maurice en 1999 pour entreprendre une étude de la population de dauphins de la côte ouest de l’île, particulièrement de la Baie de Tamarin, pour sa thèse de doctorat. Notre île devint sa nouvelle patrie. Elle y a fondé l’Association – Céta-Squale – pour soutenir des projets de recherches sur les baleines et les requins, et les interactions qui peuvent exister entre ces deux importantes espèces marines.
Delphine poursuivait plusieurs objectifs importants tout en terminant son étude, y compris l’éducation des communautés locales sur la nécessité de protéger la vie marine, à travers la formation, en les impliquant dans la recherche et en parlant aux enfants. Elle souhaitait aussi contribuer à protéger la biodiversité marine en écrivant des consignes sur comment se comporter de manière respectueuse envers les animaux de la mer.
Pendant cette période, Delphine fit le choix de promouvoir le tourisme dans la région en développant des activités d’écotourisme afin de réunir des fonds pour ses recherches. Elle emmenait des touristes sur son bateau pour observer les dauphins.
Ce faisant, elle a contribué à gérer l’industrie naissante de l’observation des dauphins de manière à assurer la protection des espèces et encourager une prise de conscience de l’importance de protection de la biodiversité.
Les photographies de Delphine ont été utilisées tout au long de ce guide, et nous espérons que, basés sur son travail et son inspiration, nous continuerons à encourager la découverte et l’appréciation de l’environnement marin de Maurice”.
Lorraine, Québec, Canada – septembre 2020
Julien Marchal