Bonjour à tous,
Je suis membre depuis 1997 de l’association S.O.S Grand Bleu. Son bureau est situé dans le magnifique village de Saint-Jean-Cap-Ferrat (France), situé pas loin de Nice et Ville franche sur mer. Elle vient de fêter ses 20ans d’existence.
Son président, René Vestri, a eu l’idée de créer l’association en 1989 pour sensibiliser le public face au massacre des cétacés en Méditerranée. Ensuite, elle fut à la base du projet d’un sanctuaire en Méditerranée entre Monaco, la France et l’Italie, intitulé PELAGOS. Ses actions ont continué contre les filets dérivants en limitant leur longueur puis leur interdiction totale en 2002. Leur première action contre la captivité des dauphins dans les zoos (delphinariums) a démarré en 1995 pour intervenir contre l’ouverture à Cadaquès en Espagne ce de type de centre. Il n’a jamais ouvert.
D’autres projets ont réussi depuis son origine.
J’ai connu l’association en 1996, ou peut-être avant, mais en relation directe durant l’année 1997. En effet, cette année a été très active car je suis allé en Colombie Britannique (Province Ouest du Canada) pour travailler avec les orques (Orcinus orca). J’ai vu ces magnifiques animaux dans leur milieu naturel. Nous avions observé la famille de CORKY, cet orque fut capturé dans les années 60 pour un zoo américain. Il est actuellement entrain de croupir dans le bassin à San Diego. Jamais je n’aurais pu imaginer que l’on puisse mettre un animal de cette taille dans un enclos ! Dès mon retour en France je suis parti à la foire d’attraction du -Parc Astérix- (Nord de Paris, France) en tant que technicien d’aquarium pour travailler dans un bassin contenant 6 dauphins. Je voulais avoir mon avis personnel concernant les conditions de captivité pour des mammifères marins. Biensur l’équipe ne le savait pas. Pour cela, je devais aller voir de mes propres yeux les grands dauphins (Tursiops truncatus), peut-être plus petits, mais présents dans mon pays. J’avais pris contact avec Mr Jean-Pierre Sidois, Directeur de SOS Grand Bleu, pour connaître son opinion et surtout les risques encourus. Mon idée était de photographier et de raconter sur un rapport tout ce que je verrais pendant 2 mois. L’association avait toute une équipe d’avocats pour me couvrir en cas de demande en justice. Jean-Pierre et moi sommes restés en contact au téléphone pendant et après mon expérience dans ce parc. Notre relation est depuis ce jour resté fidèle. Ce que j’ai vu fut terrible et permis de témoigner lors de conférence, devant la presse, scientifiques, étudiants et passionnés. Quelques années plus tard je crée mon site internet.
Lors de mon séjour à Montpellier, j’ai participé à la traditionnelle soirée de Gala organisée par l’association en 2001 (si ma mémoire est bonne). J’ai passé une nuit sur Nice puis le lendemain direction le Cap et rentré le soir sur Montpellier. Lors de la réunion expliquant les résultats et le bilan de l’année précédente (2000), j’ai eu droit à un hommage et des applaudissements dut à ma présence et le travail accomplis pour protéger les mammifères marins. Je fus très émut. Malheureusement j’ai deux regrets : de ne pas retourner à ce rassemblement et de ne pas pouvoir les aider sur place.
Depuis toujours, je soutiens l’association malgré la distance et je reste fidèle. J’ai rencontré des associations qui ne sont pas sérieuses, voleuses et non efficaces (lire l’article sur Island Expedition). Pour moi, celle-ci est l’une des meilleurs ONG française pour son activité Méditerranée, et toutes leurs actions méritent notre soutien. Bref, je peux parrainer celui qui le souhaite en m’écrivant à mon adresse email ou vous pouvez aller directement sur le web de l’ONG :
A la prochaine. Bye.
Rangiroa – Polynésie française – Décembre 2009
Julien Marchal