Chers internautes,
Il était nécessaire d’apporter un
éclaircissement concernant ma situation professionnelle.
Depuis que je travaille avec les mammifères
marins, je reçois des centaines de candidatures
pour faire un stage ou un emploi à mes cotes.
C’est impossible de donner une réponse favorable
à ces demandes car je n’ai pas ma propre
entreprise.
Je suis toujours salarié pour des sociétés
qui exerce dans le tourisme ou la recherche en relation
avec les baleines, dauphins, marsouins, phoques
et autres espèces marines.
Il m’arrive de penser à vouloir créer
ma propre compagnie en lien avec la recherche et
le milieu marin. Je serais alors entouré
des meilleures personnes rencontrées lors
de mes voyages. Mais ce projet n’est pas envisageable
au Canada car le lieu n’est pas propice à
son développement.
Dans le passé, il était difficile
de trouver un stage côtoyant les cétacés,
surtout en France. Et lorsque j’en trouvais un,
c’étais arrangé pour ne pas être
payé et œuvrer comme un employé ordinaire.C’est
un avantage pour les employeurs car il a tout à
y gagner !
Mais vous prenez de l’expérience sur le terrain.
Ces rencontres avec les scientifiques ou dans le
tourisme en tant que bénévole / volontaire
étaient indispensables à mes débuts.
De créer son réseau d’affaire dans
mon domaine n’a pu se faire qu’avec mes voyages
et les différents lieux. Je me débrouillais
pour mettre de l’argent de côté et
accepter de ne pas être payé mais nourri
et logé gratuitement.
Dans la vingtaine, entre les études, on accepte
facilement ce genre de volontariat, mais après
vous acceptez uniquement un travail payant. Vous
dépensez de l’énergie et du temps
et sans un sous c’est impossible !
Je me souviens
que durant l’année du nouveau millénaire,
j’avais commencé un travail comme guide et
assistant skipper pour une ONG suisse, elle louait
des voiliers en départ de Toulon pour récencer
les baleines dans le sanctuaire « Pelagos
» en mer Méditerranée. Un super
job mais pas payé. On m’avait promis d’être
rémunéré la saison prochaine.
L’année d’après, elle m’a recontacté
tard dans l’été et jamais il n’a été
question de salaire. Je n’ai jamais donné
suite.
Souvent vous allez entendre dire par les directeurs,
que le métier des «baleines »
est passionnant donc vous êtes chanceux de
le faire ! La rémunération est moins
important. Les Curriculum Vitae arrivent par milliers
dans leurs bureaux et leur choix est rapide.
Ce que je viens de vous écrire est mon vécu
en tant que stagiaire, bénévole ou
au salaire minimum.
Vous allez avoir des difficultés de les trouver
ou de les accepter, mais vous devez patienter et
rester optimiste. Il y aura bien un employeur qui
va accepter de vous prendre à moindre coût.
Un jour, si je crée mon entreprise, vous
serez informé par mon site et dans les réseaux
spécialisés.
Bonne chance pour l’année
2012.
Julien Marchal. Les Grandes-Bergeronnes, Qc, Canada,
décembre 2012.