Bonjour à tous,
La "59 ème
Commission Baleinière Internationale / IWC"
en Alaska vient de terminer. Ci - joint, le compte rendu
de plusieurs ONG internationaux.
D'après ce que
j'ai lu, on a pas beaucoup avancé pour protéger
les baleines!
- La 59e commission baleinière
internationale (CBI) s’est soldée par un renforcement
des pays opposés à la chasse commerciale
des baleines et autres cachalots. Une majorité
des 77 Etats s’est ainsi prononcée contre un retour
à la chasse, empêchant le Japon de réitérer
son "exploit" de rallier à sa cause une
majorité de participants. Lors de cette CBI, si
le Japon a été particulièrement attaqué
et a menacé de se retirer de la convention, une
fois de plus la CBI a démontré son impuissance
à faire respecter le moratoire sur la chasse à
la baleine. En effet, bien qu'adopté en 1986, 3
pays pratiquent encore la chasse, à l'image du
Japon qui a annoncé son intention de tuer plus
de 1 400 baleines dans l’année à venir,
y compris 50 baleines à bosse du Pacifique Sud
dont la population serait en nette diminution. De même
l’Islande et la Norvège, bien que moins actifs
que les Japonais, vont continuer leur activité
en totale impunité. Outre cette bataille, le sanctuaire
marin dans l’Atlantique Sud ne verra pas le jour faute
de ne pas avoir recueilli la majorité des trois
quarts requis (60 % des votants en sa faveur). (Source:
Mr Pascal Farcy, Univers Nature, L'environnement sur le
web, http://www.univers-nature.com).
- Le pire fut lorsque
le gouvernement japonais, après de nombreux reports,
a retiré sa proposition de quota pour le petit
rorqual suite à un sérieux manque de support.
Il a même évoqué la possibilité
de quitter la CBI. Cette menace et son refus de participer
à plusieurs votes contredit son intention annoncée
de transformer la CBI en une organisation efficace et
constructive. Certaines avancées ont toutefois
pu voir le jour. Le comité scientifique de la CBI
s'est engagé à donner une formation sur
le changement climatique et les menaces de grandissantes
qui pèsent sur les cétacés (baleines,
dauphins et marsouins). La commission a également
adopté une résolution par consensus exigeant
une action pour sauver les vaquitas (Phocoena sinus),
une espèce de marsouin du Mexique menacée
d'extinction. Il s'agit de la première résolution
de conservation visant un petit cétacé à
être acceptée par consensus. De plus, de
fortes oppositions se sont levées contre la proposition
du gouvernement des Etats-Unis de perdre une zone d'habitat
primordiale pour la population de baleine la plus menacée,
la baleine franche du Pacifique, au profit de l'exploitation
de pétrole et de gaz. (Source: WWF for a living
planet, WWF Belgique, http://www.wwf.be/fr/index).
- C'est par un vote sur
la responsabilité de la CBI en relation avec la
Convention sur le commerce international des espèces
menacées d'extinction (CITES) que les pays opposés
à la chasse ont obtenu une nouvelle année
de sursis. La résolution a été proposée
par une coalition de 15 pays et a obtenu 37 voix pour,
4 contre et 4 abstentions. Il est à noter que 26
pays ont refusé de voter jugeant la résolution
« inappropriée ». De fait, cette nouvelle
résolution invalide celle de l'année précédente,
dite de « St Kitts », qui considérait
que le moratoire n'était plus nécessaire.
Pourtant, la diplomatie baleinière japonaise a,
cette année encore, montré son efficacité
avec l'entrée en cours de session de la Guinée
Bissau...Tout en se réjouissant de la reconduction
du moratoire, Greenpeace déplore que l'essentiel
des débats ait été consacré
aux quotas de la pêche de subsistance traditionnelle
et aux marchandages des autorités japonaises. Rien
n'a été fait pour oeuvrer en faveur de la
protection des milliers de cétacés qui meurent
tous les ans des conséquences de la pollution,
des prises de pêche annexes et du réchauffement
climatique. (Source: Greenpeace France, Commission Baleinière
Internationale : à quand la transformation?, 1er
juin 2007, http://www.greenpeace.org/france/news).